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On n'est rien qu'une image
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27 février 2005

Go West young man !

Etrange journée.

Au commencement, je me réveille après seulement quelques heures de sommeil par le téléphone de Miss 1_31…qui m'annonce qu'il est l'heure que je me lève et qu'elle arrive bientôt à ma porte ! Direction l'aéroport de Genève… Nous découvrons sur le panneau d'affichage que le vol pour Newark à en raison du retard de l'avion 1h30 de retard. Rapide calcul … OK… j'arrive toujours à faire le transit pour San Francisco.

Devant mon jus d'orange, j'observe plus attentivement mes billets. J'ai bien les deux miens… mais je découvre un troisième qui appartient à une dame … Vu que je suis un très gentil garçon … je redescends vers le personnel de Continental Airlines pour rendre le billet. Je ne reçois même pas un petit cadeau pour le dérangement … je voulais le nounours Continental Airlines !!! L'avion atterrit à Genève à l'heure où il était censé décoller. Je n'ai pas besoin d'enlever mes baskets pour le contrôle de sécurité… cette fois j'avais pourtant mis des chaussettes sans trous.

      

Le vol est très agréable. Je jette un œil à la détestable version américaine de Taxi. Mais je lis surtout « mémoires d'un vieux crocodile » qui sont les mémoires de Tennesse Williams. Il les a écrit pour de l'argent. Elles n'ont pas la qualité de ses éternelles pièces de théâtre. Cependant, je le dévore comme un roman. On découvre la vie faite de triomphe mais surtout d'échec qui a nourris l'œuvre du dramaturge. On apprends pleins de petits anecdotes (je pense vraiment que parfois il romance un peu … !) croustillantes sur sa vie privée trépidantes. Mais c'est surtout le regard cruel et lucide de Tennesse sur la vie, sur son œuvre, sur l'art, … Il nous raconte avec honnêteté ses grands amours, la maladie de sa sœur Rose, le métier d'écrivain et surtout comment l'écriture lui a aidé à vivre. On découvre la genèse d'un tramway. Sa rencontre et son respect pour Kazan. Je pense toujours en lisant en avion que c'est un lisant une biographie de Fasbinder lors d'un vol que John Cameron Mitchell

À rencontrer Stephen Trask se qui a donné naissance au sublimissime Hedwig qui a gagné le Prix de la mise en scène à Sundance.

Je suis très heureux. J'aperçois la presque île de Manhattan. L'Empire States surplombant tel un empereur tous les autres gratte-ciels. J'en oublie presque que je ne reste pas à New York ! Mais c'est là que les choses commencent à se gâter. Premièrement, le gars n'arrive pas à prendre mes empreintes. Il m'appuie sur le doigt.  Me donne de la crème … et je traverse le premier contrôle. Ensuite un douanier me demande de vider ma valise et mes bagages à main. Je m'exécute. Il n'est pas vraiment agréable envers moi et le choses se dégradent encore lorsque il s'aperçoit que je vais faire des cours d'anglais et que je luis avais dit précédemment que j'étais ici en vacances. J'essaye de lui expliquer que je ne suis pas étudiant. Qu'il s'agit juste de quelques heures … !!! Je suis un peu stressé car j'ai un vol à prendre … et le douanier rend vraiment tout son temps … Il appelle un de ses collègues … Heureusement se dernier, jette un bref coup d'œil sur mes affaires et moi-même et me dit que c'est OK. Je crois que le douanier n'était pas très content de me voir repartir !

J'enregistre mon nouveau billet. Je vais enregistrer ma valise… et le mec me demande de l'ouvrir.

Dernier contrôle … je n'échappe pas. Le gars me demande s'il peut faire un contrôle de mes bagages à main. Il passe une étrange sonde dans mes affaires. Fait une analyse dans sa machine. Me pose quelques questions et ouf… j'ai fini tous les contrôles.

J'attends dix minutes pour acheter un milk shake et j'embarque pour San Francisco. Le vol est vraiment bien. J'ai trois sièges pour moi alors je me couche et je fais une grande sieste.

   

Ma valise (bleu) entrain d'embarquer !

   

   

                                                                                  Mon souper ...miam !!!

Aucun contrôle à Frisco. Je prends en taxi, j'avais prévu de prendre le Bart mais je commence à être fatigué et l'idée de jouer au mulet dans la ville avec mon légendaire sens de l'orientation à la rechercher de l'hôtel… je n'ai plus le courage.

Le taxi me dépose. Je sors mon porte-monnaie… et toute ma monnaie se repend sur le trottoir. Pourquoi ai-je pris ce porte-monnaie il me fait toujours le coups ! Je paie le chauffeur. Ramasse ma monnaie. Un clochard me demande si j'ai 10 cents pour lui je lui donne tout ce que je viens de ramasser. J'entre dans l'hôtel !!!!

Me voilà après plus de quinze heures d'avion. Toujours frais comme de l'eau de roche !

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